J'ai choisi de les montrer et évidemment,
ces politiciens passent pour des ... pour ce qu'ils sont.
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Mais est-ce ma faute s'ils tiennent de tels
propos ?
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Les ai-je forcés à tenir de
tels propos ?
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Ai-je utilisé la ruse pour obtenir
de tels propos ?
Non, ils montrent juste leur vrai visage.
Dois-je alors leur faire commenter leurs commentaires ?
Et quand le ping-pong doit-il s'arrêter ? Si un côté
à le droit de commenter ses commentaires, l'autre doit
aussi pouvoir le faire ! Et c'est sans fin !
Sans oublier que les mensonges habituels sont déjà
relayés abondamment par une certaine presse. Il est donc
inutile de les laisser répéter deux fois leur
point de vue qui est déjà connu du grand public
: "le projet est formidable !"
Et il est également inutile de vous précisez qu'avoir
un rendez-vous avec "les grands de ce monde" est chose
impossible pour des "empêcheurs de tourner en rond".
Enfin, c'est la même presse qui utilise
le terme "à charge" et parallèlement
ne m'interviewe pas, n'a absolument pas besoin d'avoir mon avis.
Ne font-ils pas, eux, un travail "à charge"
?
La réalité est donc simple : ce
documentaire se veut pédagogique, expliquer une affaire
complexe qui nous concerne tous.
Et cette modeste "mise en lumière" étant
gênante pour certains, leur réponse (par l'intermédiaire
de certains médias dépendants des budgets publicitaires
de la ville de Lyon et du Grand Lyon) est de "salir"
en ne parlant surtout pas du fond.
Mais cette technique est classique.
Rien de neuf dans un monde qui s'effondre.
Quoi qu'il en soit, j'ai donné la parole aux principaux
protagonistes et ce n'est pas de ma responsabilité si
certains passent pour ce qu'ils sont.
Marc Chinal
(le réalisateur)